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MATHS-ROMETUS

http://www.maths-rometus.org/

Webmaster : Raynald ROSE

 

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  Articles de maths 

 

Maths en magie 

 Rometus en magie

 

 

Maths en figures

 

 

 Rometus et Figures

 

dessins : Wilfried LEMIEUX

Rometus et histoire

  Histoire des maths 

 

 

Utilité des maths Rometus et utilité 

 

dessins : Wilfried LEMIEUX

23 mars 2011 3 23 /03 /mars /2011 07:17

La Grèce :  (vers 700 avant JC – vers 500 après JC)

 

Le début du raisonnement mathématique.

 

Les Grecs firent progresser la géométrie et l’étude des nombres, mais dédaignèrent le calcul. Leurs notions fondamentales des mathématiques étaient celles des figures et des nombres. On peut dire que c’est en Grèce qu'apparurent les premiers mathématiciens, jusque là, il n'y avait que des scribes ou des comptables pour faire quelques calculs.

La découverte fondamentale des mathématiciens grecs fut leur méthode de raisonnement systématique…  Leurs soucis principaux étant la clarté et l’ordre.

 

 Grèce 01

 

 

Les Grecs se sont passionnés pour les constructions à la règle et au compas. Trois problèmes les ont vraiment ennuyés :

- la quadrature du cercle (construction d’un carré d’aire égale à celle du disque),

- la duplication du cube (construction d’un cube de volume double d’un cube donné),

- la trisection de l’angle (construction d’un angle égal au tiers d’un angle donné).

Ce n’est que 2000 ans plus tard, au XIXème siècle, que l’impossibilité de ces constructions a été établie.

 

Ils n’ont pas réfléchi qu’à la géométrie plane, ils ont aussi abordé la géométrie dans l’espace et arrivèrent même à démontrer qu’il n’existe que cinq polyèdres réguliers convexes grâce à Platon (427 avant JC – 347 avant JC). Celui-ci les associa aux éléments (air, eau, feu, terre) auquel il adjoignit l’Univers :

- le tétraèdre régulier, qui a 4 faces qui sont des triangles équilatéraux,

- le cube, qui a 6 faces qui sont des carrés,

- l' octaèdre régulier, qui a 8 faces qui sont des triangles équilatéraux,

- le dodécaèdre régulier, qui a 12 faces qui sont des pentagones réguliers,

- l' icosaèdre régulier, qui a 20 faces qui sont des triangles équilatéraux.

 

Grèce 03  Grèce 04  Grèce 05

 

Grèce 06 Grèce 07 

 

  

Les Grecs se sont aussi intéressés à des questions relatives à l’infiniment petit et à l’infiniment grand. Le philosophe Zénon d’Elée (vers 490 avant JC – 430 avant JC) a énoncé de nombreux paradoxes dont ceux d’Achille et de la tortue et celui de la flèche :

- Achille cherche à rattraper une tortue, lorsqu’il arrive à l’endroit où elle se situait au moment du départ, elle a elle-même avancé. Lorsque Achille est à ce nouvel endroit, la tortue est un peu plus loin et ainsi de suite… Il ne la rattrape donc jamais.

- Une flèche est lancée vers une cible, elle parcourt d’abord la moitié de la distance jusqu’à la cible. Puis, elle parcourt la moitié de ce qui reste, et ainsi de suite en parcourant toujours la moitié de ce qui reste. Elle n’atteindra donc jamais la cible.

 

N'oublions pas les recherches du Grec Apollonius sur les coniques, sections d'un cône par un plan : l'ellipse, la parabole et l'hyperbole. 

 

Grèce 08  Grèce 09  Grèce 10

 

 

 

Les mathématiciens grecs ont fait d'énormes recherches sur les nombres, notamment grâce à Pythagore. Ils ont étudié les nombres premiers, les nombres "irrationnels". Ils ont donné une valeur approchée du nombre π, ont résolu quelques équations et ont fait progresser la trigonométrie.

 

Grèce 11

 

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16 mars 2011 3 16 /03 /mars /2011 12:23

 

Ecole d'Athènes 1510 par Raphaël 

1/ Les mathématiques sont nécessaires :

 

Les mathématiques furent essentiellement créées parce que l’on en avait besoin. Quand elles ne répondirent pas à un réel besoin, elles finirent toujours par permettre de résoudre de nouveaux problèmes qui se posèrent bien plus tard…

La nécessité, le besoin et la résolution de problèmes sont une des raisons d’être des mathématiques.

 

Les mathématiques renvoient bien sûr à un certain nombre de connaissances, elles sont la base des autres sciences (sciences physiques, sciences de la vie et de la terre, économie, sciences tertiaires, sciences de l'industrie, sciences de laboratoire, sciences médico-sociales, sciences humaines, sciences de l’éducation, informatique, linguistique,…).

Les nombres et les figures sont des outils intellectuels, aucun astre ne décrit un cercle ni même une ellipse, nous ne notons que les écarts par rapport à cette courbe théorique. Mais il est vrai que l’écart ne serait rien sans l’idée. Autrement dit, nous ne pourrions décrire aucun phénomène réel sans le concept théorique mathématique.

 

 

2/ Les mathématiques donnent du plaisir :

 

Il est aussi extraordinaire de découvrir une propriété mathématique qu'une nouvelle plante, une nouvelle île ou une molécule.

Les mathématiques ont un aspect ludique pour qui connaît quelques règles de base. Trouver le plus court chemin d'un endroit à un autre, évaluer ses chances de gagner au loto peuvent constituer d'agréables devinettes…

 

De plus, établir une démonstration qui ne souffre d'aucune discussion, c'est atteindre une certaine perfection et avoir un plaisir d'ordre esthétique.

 

 

3/ Les mathématiques sont rigoureuses :

 

Les mathématiques sont une école de rigueur, c’est d’ailleurs la seule science exacte, sur laquelle un résultat, s’il est établi et démontré, ne peut plus être discuté.

 

En mathématiques, contrairement à d'autres sciences, on démontre nos affirmations et on n'admet jamais un énoncé tant qu'il n'est pas entièrement démontré. Ce n'est pas l'expérience qui nous permet de conclure, mais une preuve avec une rigueur absolue.

 

Cette rigueur est même rassurante, quand un théorème est démontré, il l'est pour tout le monde et pour toujours.

 

 

4/ Les mathématiques inspirent les philosophes et les artistes :

 

Depuis l'Antiquité, les philosophes ont souvent été de grands mathématiciens et inversement. De nombreux concepts (l'infini existe-t-il ?  peut-on prouver qu'une affirmation est vraie ou fausse ?  pourquoi les maths sont-elles si présentes dans la nature ?) ont amené les hommes à réfléchir et à créer des modèles mathématiques.

De nombreux artistes aussi bien dans la peinture, la musique, la sculpture, la littérature, la gravure, l'architecture se sont largement inspirés des mathématiques pour réaliser leurs œuvres.

 

 

5/ Les mathématiques forment l'esprit :

 

C’est d’ailleurs par les mathématiques que, dès le plus jeune âge, l’enfant s’initie à l’esprit scientifique, en observant, en apprenant, en déduisant…

 

Les mathématiques sont enseignées à l'école afin de permettre aux élèves d'atteindre de nombreux objectifs :

- Développer la capacité d'effectuer un calcul, être capable de mesurer, comparer, d'analyser un tableau, de tracer et interpréter un graphique ;

- Apprendre à raisonner en observant et en analysant, résoudre des problèmes de toutes sortes ;

- Etudier avec rigueur, précision, ordre et clarté en sachant utiliser si nécessaire un langage spécifique…

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14 mars 2011 1 14 /03 /mars /2011 06:58

Application :

          Une application (synonyme de fonction au collège) est une relation qui en particulier associe un nombre à un autre nombre.

 

 

Approximation décimale :

          Une approximation décimale d’un nombre est une évaluation approchée d’un nombre mise sous forme décimale.

 

          Exemple :   5 / 31,66.

 

 

Arabie :

          L’Arabie a joué un rôle fondamental dans l’histoire des mathématiques.

          En reprenant les acquis des sciences grecques et hindoues, elle a permis le renouveau scientifique européen en algèbre comme en géométrie.

          Les arabes reprirent les chiffres utilisés en Inde (0, 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9).

          0 se dit SIFR en arabe d’où notre mot chiffre.

          Ils ont contribué à développer les connaissances essentiellement en algèbre et en trigonométrie.

          Le mathématicien arabe le plus connu est AL-KWAREZMI qui a écrit le livre « AL-DJABR » d’où le mot algèbre. Son nom a aussi donné naissance au mot algorithme.

  

 

Arc de cercle :

          Un arc de cercle est une partie d’un cercle limitée par deux de ses points.

  A 43

  

  

Archimède :

          Archimède est un mathématicien grec (287-212 avant J.C.).

          Il naît à Syracuse et suit des cours avec Euclide.

          Archimède découvrit en prenant son bain la première loi de l’hydrostatique (la poussée d’un corps immergé est égal au poids d’eau déplacée) et on dit qu’il s’élança nu dans la rue en criant « Euréka, Euréka !» (J’ai trouvé !).

          On lui attribue la roue dentée, la vis sans fin, la poulie mobile et la théorie du levier (« un seul point d’appui suffit pour soulever le monde »).  A 44

          En mathématiques, il réalise une approximation très bonne du nombre   en mesurant des polygones réguliers se rapprochant de plus en plus d’un cercle de rayon 1.

          Archimède calcule l’aire d’une sphère, celle d’un cylindre de révolution et fait de nombreuses découvertes en géométrie.

 

 

Are :

          Un are est une unité d’aire utilisée en agriculture et qui vaut 100 m².

 

 

Arête :

          Une arête est un segment reliant deux sommets consécutifs d’une même face d’un solide géométrique.   A 45

 

 

Arête latérale :

          Une arête latérale est une arête dans un prisme droit ou dans une pyramide qui n’est pas une arête de base.

 

 

Arithmétique :

          L’arithmétique est une partie des mathématiques qui étudie les propriétés des nombres entiers, des décimaux et des fractions.

 

 

Arrondi :

          L’arrondi entier (à l’unité) d’un nombre est la valeur entière la plus proche de ce nombre.

          Par convention l’arrondi de 3,5 est 4.

         

          Exemple :   π ≈ 3,14.   L’arrondi entier de π est 3.

 

          L’arrondi d’ordre n d’un nombre est la valeur la plus proche de ce nombre à 10- n près.

          Exemples :  √153,87298.    L’arrondi d’ordre 1 de √15 est 3,9.

                                                         L’arrondi d’ordre 2 de √15 est 3,87.

                                                         L’arrondi d’ordre 3 de √15 est 3,873.

 

 

Axe :

          Un axe est une droite graduée à qui on attribue un sens. On dit qu’elle est orientée.

          On lui attribue une origine O, d’abscisse 0 et un point unité I , d’abscisse 1.

A 46 

 

Axe d’un cylindre :

          L’axe d’un cylindre de révolution est la droite qui contient les centres des deux disques de base.

  A 47

 

 

Axe d’un polygone régulier :

          L’axe d’un polygone régulier est la droite perpendiculaire à ce polygone et passant par son centre.

 A 48

 

Axe de symétrie :

          Un axe de symétrie d’une figure est la droite par rapport à laquelle cette figure est invariante (par une symétrie axiale).   A 49 

          Un rectangle ou un losange ont deux axes de symétrie.

          Un carré a quatre axes de symétrie.

          Un cercle a une infinité d’axes de symétrie.

 

 

Axes de coordonnées :

          Les axes de coordonnées d’un repère du plan sont les deux droites graduées sur lesquelles on lit les coordonnées des points.

          Dans un repère orthogonal, l’axe des abscisses est horizontal, l’axe des ordonnées est vertical.

A 50 

 

Axiome :

          Un axiome est un énoncé sur lequel on se base, mais qui ne peut être démontré.

 

          Exemple :  L’axiome d’Euclide dit que :

                            « étant donné un point A et une droite d, il existe une droite unique

                            parallèle à d passant par A ».

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5 mars 2011 6 05 /03 /mars /2011 09:37

Pour construire l'étoile de David, on trace un cercle et les six points de l'hexagone, un autre cercle intérieur et les trois diamètres (tout cela au crayon à papier). Ensuite, comme indiqué dans la deuxième figure, on trace deux triangles puis, comme dans la troisième figure, deux autres triangles, on trace alors en noir certains segments. Il ne nous reste plus qu'à effacer les traits faits au crayon et à noircir les parties nécessaires.

 

 

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5 mars 2011 6 05 /03 /mars /2011 09:15

Rometus en magie

  

(dessin : Wilfried LEMIEUX)

 

La catégorie "Maths en magie" vous propose des tours de cartes ou de dés utilisant les notions mathématiques.

Faire des tours de magie devant un public est un vrai plaisir, un moment de détente pour celui qui le fait, mais aussi pour ceux qui y participent.

 

 

Sommaire prévu :

 

- Magie avec des nombres : De quel âge je me chausse ?

- Magie avec des nombres : Le total prédit  

- Magie avec des nombres : Le roi de l'addition

- Magie avec des nombres : Les deux chiffres devinés

- Magie avec des nombres : Le fruit incroyable  

- Magie avec des nombres : La table d'addition magique

- Magie avec des nombres : Un carré magique personnalisé  

- Magie avec des nombres : Un carré super-magique à la demande

- Magie avec des nombres : Le chiffre fétiche

- Magie avec des nombres : Le calculateur prodige 

  

- Magie avec des cartes : Divination

- Magie avec des cartes : Formidable et astucieux  

- Magie avec des cartes : La preuve par 9

- Magie avec des cartes : Le 13 qui porte chance  

- Magie avec des cartes : Voilà la carte choisie

- Magie avec des cartes : La dame de cœur

- Magie avec des cartes : Les dames et les rois

- Magie avec des cartes : Les couples de cartes

- Magie avec des cartes : Epelez les piques

- Magie avec des cartes : Le mathématicien et le magicien  

- Magie avec des cartes : Les trois tas

  

- Magie avec des dés : Le total des cinq faces cachées

- Magie avec des dés : Devinez le coup de dés  

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27 février 2011 7 27 /02 /février /2011 16:18

1) Les nombres rationnels, dont les fractions :

 

Un nombre rationnel est un nombre qui peut s'écrire sous forme d'un rapport de deux nombres entiers.

 

 

Les fractions ont une longue histoire :

 

Les Babyloniens utilisaient des fractions de dénominateur 60, 60², …

Les Egyptiens n'utilisaient que des fractions de numérateur 1, à l'exception de la fraction 2/3.

Les Grecs représentaient les nombres géométriquement, ils ont donc considéré les fractions comme des rapports de longueur, ce qui les a conduits aux nombres rationnels.

Les Romains utilisent une notation où le dénominateur est au-dessus du numérateur, ce qui est très mal commode.

Les Arabes jusqu'au Xème siècle ne considèrent pas les fractions comme des nombres, mais comme des opérateurs.

Les Indiens commencent à superposer les numérateur et dénominateur.

Vers 1150, un Arabe les sépare par une barre de fraction.

Al-Kashi théorisera l'utilisation des fractions décimales (dont le dénominateur est une puissance de 10).

On peut dire que c'est au XVIIème siècle que les fractions ont acquis leur forme d'aujourd'hui.

 

 

2) Les nombres irrationnels :

 

Les nombres irrationnels sont des nombres qui ne peuvent pas s'écrire sous forme de fraction de deux nombres entiers.

 

On s'est aperçu dès l'Antiquité que certains nombres ne pouvaient pas s'écrire sous forme de fraction.

En effet, les racines carrées et le nombre π sont connus depuis les Babyloniens.

Evidemment, les symboles n'existent pas encore et on n'en connaît que des approximations.

L’allemand Rudolph invente le symbole √ vers 1525.

Le suisse Leonhard Euler vulgarise le symbole π vers 1750, après que William Jones l'ait utilisé en 1706.

 

On distingue parmi les nombres irrationnels :

- les nombres algébriques, qui sont solution d'une équation algébrique avec des coefficients entiers, comme  √2 qui est solution de l'équation  x² = 2 ;

- les nombres transcendants, qui ne le sont pas, comme le nombre π.

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23 février 2011 3 23 /02 /février /2011 16:49

La Chine :  (vers 1300 avant JC – vers 1300 après JC)

 

Des nombres, du calcul et de la géométrie. L'invention du boulier. 

 Chine 03

  

En Chine, l’usage des nombres est très ancien. Des inscriptions sur os datant du XIIIème siècle avant JC comportaient déjà des indications astronomiques. 

 Chine 04

 

Chez les Chinois, les nombres restent un peu magiques :  on travaillait sur les carrés magiques (dans lequel la somme des nombres par ligne, par colonne et par diagonale est la même) et d’après la légende, l’empereur Yu le Grand (2200 avant JC) aurait aperçu une configuration de carré magique (Luoshu) sur la carapace d’une tortue divine…

 

Chine 05 

Le calcul reposait sur des pratiques divinatoires. Il était lié à l’établissement du calendrier (fait par les rois). 

 Chine 06

 

 

Chine 02  Chine 12

  

Les mathématiques restaient très proches :  de la bureaucratie, des problèmes de comptabilité, du calcul des impôts et des taux de change. 

 

Chine 07  Chine 08  Chine 01

  

Dans le livre de mathématiques "Chiu Chang", qui date du Ier siècle après JC, on trouve :

- des additions et soustractions de fractions et des pourcentages pour l'arpentage ;

- des suites de nombres et la règle de trois pour les distributions proportionnelles ;

- des racines carrées et cubiques pour les mesures des champs ;

- des volumes de solides dans un texte pour les ingénieurs ;

- des résolutions de systèmes d'équations à deux inconnues ;

- des problèmes sur la longueur des côtés d'un triangle rectangle.

 

 

Dès l’origine, les nombres s’exprimaient dans un système de position avec un symbole pour chaque chiffre de 1 à 10. Vers 250 après JC, les Chinois ont aussi utilisé un système de numération avec des traits horizontaux et verticaux.

 Chine 10

 

 

En arithmétique, les Chinois savaient déjà au IIème siècle avant JC travailler sur les fractions (les simplifier, les réduire au même dénominateur) alors qu’en Europe, on ne saura le faire qu’au XVème et XVIème siècle.  

 Chine 11

 

 

Les mathématiciens chinois utilisaient même déjà quelques nombres négatifs.  Vers 1100, les Chinois ont travaillé sur le fameux triangle que l'on a attribué plus tard à Pascal.

Les Chinois pratiquaient l'algèbre sans utiliser les symboles, en écrivant tout en mots. Dès les années 1000, ils ont mis au point un système de notations qui leur permettait de manipuler des équations jusqu'au neuvième degré. Ils savaient résoudre les systèmes d'équations à deux inconnues et les équations du second degré.

 

Après l’usage des cailloux, des entailles sur les os, des entassements d’objets divers, le boulier chinois ‘‘suanpan’’ est la première machine à calculer. On l’utilise vers le XIIème siècle. Le calcul avec les nombres chinois n’est pas très simple, c’est peut-être ce qui a incité les Chinois à utiliser le boulier.

 

 Chine 09

 

 

Voici quelques mathématiciens chinois :

 

LIOU HOUI (vers 250), chinois :

Il trouve π ≈ 3,14159 en considérant un polygone régulier de 172 côtés.

Il détermine le volume d’un tronc de pyramide à base carrée.

 

 

TSU CH’UNG-CHIH (430 – 501), chinois :

Il donne un encadrement extraordinaire :  3,1415926 < π < 3,1415927 qui ne sera dépassé qu’au XVème siècle.

 

 

CHOU CHI-KIE (vers 1300), chinois :

Il traite d’équations jusqu’au degré 14.

Il évalue aussi la somme des premiers carrés :  1² + 2² + 3² + ……. + n²  =  n(n + 1)(2n + 1)/6, ce qui a été trouvé parallèlement en Arabie.

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20 février 2011 7 20 /02 /février /2011 13:25

Angle nul :

          Un angle nul est un angle qui mesure 0°. 

A 26

          AÔB = 0°.

 

 

Angle obtus :

          Un angle obtus est un angle qui mesure entre 90° et 180°.

 A 27              90° < AÔB < 180°.

 

 

Angle orienté :

          Un angle orienté est un angle affecté d’un signe (+ ou -) suivant un sens de rotation déterminé.

          Le sens positif de rotation est le sens contraire de celui des aiguilles d’une montre.

  A 28

           AÔB = + 80°.

 

 

Angle plat :

          Un angle plat est un angle qui mesure 180°.

 A 29              AÔB = 180°.

 

 

Angle rentrant :

          Un angle rentrant est un angle qui mesure entre 180° et 360°.

A 30           180° < AÔB < 360°.

 

 

Angle saillant :

          Un angle saillant est un angle qui mesure entre 0° et 180°.

  A 31

         0° < AÔB < 180°.

 

 

Angles adjacents :

          Deux angles adjacents sont deux angles qui ont un même sommet, un côté commun et qui sont situés de part et d’autre de ce côté commun.

  A 32

           AÔB et BÔC sont deux angles adjacents.

 

 

Angles alternes-externes :

          Deux angles alternes-externes sont deux angles situés à l’extérieur de deux droites parallèles et de côtés différents d’une sécante.

  A 33

        AÔB et CO’D sont deux angles alternes-externes donc AÔB = CO’D.

 

 

Angles alternes-internes :

          Deux angles alternes-internes sont deux angles situés à l’intérieur de deux droites parallèles et de côtés différents d’une sécante.

A 34 

         AÔB et BO’C sont deux angles alternes-internes donc AÔB = BO’C.

 

 

Angles complémentaires :

          Deux angles complémentaires sont deux angles dont la somme est 90°.

A 35 

         AÔB et BÔC sont deux angles complémentaires.   AÔB + BÔC = 90°.

 

 

Angles correspondants :

          Deux angles correspondants sont deux angles situés du même côté d’une droite sécante, l’une à l’intérieur de deux droites parallèles et l’autre à l’extérieur.

 A 36

         AÔB et CO’D sont deux angles correspondants donc AÔB = CO’D.

 

 

Angles opposés :

          Deux angles opposés dans un parallélogramme sont deux angles situés en deux sommets opposés. Ils ont même mesure.

  A 37

 

 

Angles opposés par le sommet :

          Deux angles opposés par le sommet sont deux angles dont les côtés de l’un sont les prolongements des côtés de l’autre. A 38

          AÔB et CÔD sont deux angles opposés par le sommet donc AÔB = CÔD.

 

 

Angles supplémentaires :

          Deux angles supplémentaires sont deux angles dont la somme est 180°.

A 39  

         AÔB et BÔC sont deux angles supplémentaires. AÔB + BÔC = 180°.

 

 

Année-lumière :

          Une année-lumière est une unité de distance utilisée en astronomie. C’est la distance parcourue par la lumière en une année.

          La vitesse de la lumière est environ 300000 km /s.

          Une année-lumière vaut environ 9460 milliards de km.

 

 

Apothème :

          L’apothème d’un polygone régulier est la distance du centre du polygone à l’un des côtés du polygone.   A 40

            L’apothème d’une pyramide régulière est la distance du sommet de la pyramide à l’un des côtés du polygone de base.

A 41

 

 

Appartenance :

          L’appartenance d’un point à une droite (ou à un segment) est la propriété pour ce point d’être élément de la droite (ou de ce segment).

A 42 

         A appartient à la droite d. Bn’appartient pas à la droite d.

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20 février 2011 7 20 /02 /février /2011 13:12

Rometus et Figures

   

(dessin : Wilfried LEMIEUX)

 

La catégorie "Maths en figures" vous propose de nombreuses activités qui vous permettent de réaliser vous-même de belles figures planes ou de jolis solides de l'espace, mais aussi de rentrer dans le monde des illusions d'optique.

 

La géométrie, c'est la science des constructions, il est quelquefois difficile de s'y hasarder, mais quand on obtient une jolie figure, on est fier de sa réalisation. Le plaisir est le même que pour l'enfant qui fait son premier beau dessin.

 

 

 

Sommaire prévu :

 

- Construction d'une étoile à six branches

- Construction d'un hexagone en damier

- Construction d'une étoile en damier

- Construction d'une étoile mystérieuse 

- Construction de l'étoile de David

- Construction des rosaces 

- Construction d'une rosace flamme 

- Construction d'un moulin

- Construction des ailes d'un moulin

- Construction de la fleur

- Construction de la rose des vents

- Construction du treillis en damier

 

- Construction d'un tétraèdre régulier

- Construction d'un cube

- Construction d'un octaèdre régulier

- Construction d'un dodécaèdre régulier

- Construction d'un icosaèdre régulier

 

- Illusion d'optique : Ces 3 carrés se dilatent ou se contractent

- Illusion d'optique : Mouvement avec des chutes en ligne courbe

- Illusion d'optique : Cube de Necker, où est l'étoile ?

- Illusion d'optique : Les dés sont-ils en creux ou en relief ?

- Illusion d'optique : Deux flèches pour 4 hampes

- Illusion d'optique : L'empilement de briques est-il possible ou non ?

- Illusion d'optique : Laquelle est la plus grande, l'étoile noire ou l'étoile blanche ?

- Illusion d'optique : La fourchette a t'elle deux ou trois branches ?

- Illusion d'optique : Illusion du T inversé : les deux barres sont-elles de même grandeur ?

- Illusion d'optique : Est-ce une jeune femme ou une vieille femme ?

- Illusion d'optique : La grille d'Hermann : croyez-vous voir des tâches grises ?

- Illusion d'optique : Image illusoire : le cercle existe t'il ou non ?

- Illusion d'optique : Est-ce le mari ou le beau-père ?

- Illusion d'optique : Triangle de Kanisza : le triangle existe t'il ou non ?

- Illusion d'optique : Les deux Golems : sont-ils de même grandeur ?

- Illusion d'optique : Lignes de Muller-Lyer :  sont-elles de même grandeur ?

- Illusion d'optique : Monuments auto contradictoires : ont-ils 2 ou 3 colonnes ?

- Illusion d'optique : Y a t'il deux ou trois branches ?

- Illusion d'optique : L'escalier sans fin

- Illusion d'optique : Les lignes sont-elles parallèles ?

- Illusion d'optique : L'illusion de Titchener : les cercles centraux sont-ils de même grandeur ?

- Illusion d'optique : L'illusion du café wall : les lignes sont-elles parallèles ?

- Illusion d'optique : Combien y a t'il d'outils ?

- Illusion d'optique : Les poupées russes sont-elles de même grandeur ?

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13 février 2011 7 13 /02 /février /2011 14:42
  COPERNIC Nicolas   D'ALEMBERT Jean le Rond   DEDEKIND Richard

COPERNIC Nicolas

(1473 – 1543)

  D'ALEMBERT Jean le Rond 

(1717 – 1783)

  DEDEKIND Richard 

(1831 – 1916)

  DEMOCRITE   DESCARTES René   DURER Albrecht

  DEMOCRITE 

(460 avant JC – 370 avant JC)

  DESCARTES René 

(1596 – 1650)

  DÜRER Albrecht 

(1471 – 1528)

  EUCLIDE   EULER Leonhard   FERMAT Pierre de

  EUCLIDE 

(330 avant JC – 275 avant JC)

  EULER Leonhard 

(1707 – 1783)

  FERMAT Pierre de 

(1601 – 1665)

  FIBONACCI Léonard   GALILEE   GALOIS Evariste

  FIBONACCI Léonard 

 (1175 – 1240)

  GALILEE 

(1564 – 1642)

  GALOIS Evariste 

(1811 – 1832)

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